On ne choisit pas d'ĂȘtre celui qu'on est. En effet, nous ne sommes pas rĂ©ellement libres de nos actions et donc de nos choix, puisque nous sommes parfois gouvernĂ©s par notre inconscient. De temps Ă autre, un mot m'Ă©chappe alors que ce n'Ă©tait pas celui-lĂ que j'avais prĂ©vu de prononcer. Ce phĂ©nomĂšne s'appelle un lapsus, et il nous rĂ©vĂšle que notre inconscient s'est exprimĂ© malgrĂ© nous. Ainsi, il existe une activitĂ© du corps et de l'esprit dont les consĂ©quences sont conscientes mais dont les causes ne le sont pas. II / On a toujours le choix Cependant, malgrĂ© l'action de notre inconscient et de l'influence, nous sommes libresde nous choisir. En effet, l'homme a toujours le choix, et ce sont eux qui dĂ©terminent ce qu'ilest. Nous choisissons de vivre au sein d'une citĂ©, de rencontrer d'autres personnes, aussi nouschoisissons le risque d'ĂȘtre influencĂ©s. Et, quand mĂȘme nous ne choisirions pas, ce serait uneillusion. Il est impossible de ne pas choisir, puisque ne pas choisir, c'est encore choisir dene pas choisir », nous explique Sartre dans l'Existentialisme est un humanisme . Ainsi, que ce soit par l'intermĂ©diaire du plus bas degrĂ© de notre libertĂ©, c'est-Ă -dire l'indiffĂ©rence, ou bienpar sa plus haute expression, comprenons le libre arbitre, on choisit toujours d'ĂȘtre celui qu'onest, et penser le contraire ne serait que la preuve d'une mauvaise foi indĂ©niable. Pleurer surmon sort parce qu'aucune sortie n'est prĂ©vue ce week-end, c'est choisir de me rĂ©signer. Il nes'agit en aucun cas d'une fatalitĂ©. Si je souhaite Ă tout prix faire quelque chose ce week-end,je n'ai qu'Ă prendre l'initiative d'organiser une sortie. Sinon, c'est que je choisis de ne passortir. Ensuite, comme nous l'avons vu, l'homme est un ĂȘtre sociable, qui vit en sociĂ©tĂ© dela plupart du temps se regroupe avec ses semblables au sein d'une citĂ©. Il choisit donc de ne pasrester Ă l'Ă©tat de nature et de passer Ă celui de culture. Bien sĂ»r, ce choix a Ă©tĂ© fait avantlui par ses ancĂȘtres. Quand l'homme prĂ©historique a dĂ©couvert le feu, il a choisi de s'en a donc choisi les consĂ©quences que son acte se servir du feu entraĂźneraient, Ă savoir sonĂ©volution, un changement de sa vie quotidienne. Mais l'homme actuel choisit de rester dans lalignĂ©e de cet Ă©tat d'esprit. Rien ne l'empĂȘche de rejeter la modernitĂ© et de retourner Ă l'Ă©tatde nature. Mais rester Ă l'Ă©tat de nature, ce n'est pas ĂȘtre libre, c'est seulement ĂȘtre devenir libre et pouvoir choisir d'ĂȘtre ce qu'il est, l'homme doit choisir le passage Ă laculture. Il existe deux sortes d'Ă©volutions, nous dit RuffiĂ©. L'une est naturelle et estantĂ©rieure Ă nous. L'autre est culturelle et est le fait de l'homme, des choix de l'homme. Lapreuve en est que l'Ă©volution naturelle est souvent bien plus longue Ă s'effectuer quel'Ă©volution culturelle. C'est pourquoi il est juste d'affirmer qu'on choisit d'ĂȘtre celui qu'onest en choisissant d'ĂȘtre homme Ă l'Ă©tat de culture et non Ă celui de nature. III / Nos choix nous dĂ©passent Ainsi, on choisit d'ĂȘtre celui qu'on est. Mais en se choisissant, on choisitĂ©galement l'Homme. Chacune de nos paroles, de nos pensĂ©es, de nos actions, nous les choisissonset de ce fait, nous reconnaissons que nous avons eu raison de les choisir. Nous formons ainsil'image que nous nous faisons de l'Homme. Nos choix entraĂźnent en effet l'humanitĂ© entiĂšre. Ettous, mĂȘme le plus petit, mĂȘme celui qui semble ĂȘtre de prime abord le plus insignifiant, ontleur importance. Car si je choisis par exemple de me marier, c'est que je considĂšre qu'il estbien de se marier. Aucun choix n'engage que moi, tous doivent faire l'objet d'une rĂ©flexionattentive de ma part, car ils renvoient l'image que je souhaite donner de l'homme. En ce cas, lalibertĂ© de pouvoir choisir d'ĂȘtre celui qu'on est, dans la mesure oĂč mes choix sont liĂ©s Ă maconviction de l'homme, est lourde Ă porter. Sartre qualifie mĂȘme cette responsabilitĂ© de boulet », de fardeau » pour l'homme. De mĂȘme, Ă travers les choix que nous faisons, nous exprimons notre perception devaleurs telles que la justice. Si nous volons sans scrupule dans un magasin, alors nousconsidĂ©rons que voler est bien, et par consĂ©quent que ne pas voler est contraire Ă cette actions et nos choix car nous choisissons nos actions posent notre conception de lamoralitĂ©, du Bien et du Mal, de c'est est bon de faire ou de ne pas faire. C'est pourquoi Kantnous recommande de toujours faire de telle sorte que la maxime de notre action puisse ĂȘtreĂ©rigĂ©e en loi universelle ». Alors, je ne peux ĂȘtre immoral sans prĂŽner l'immoralitĂ© comme valeuruniverselle, et ainsi de suite.. »
Lechef, câest celui qui sait Ă la fois se faire obĂ©ir et se faire aimer. Ce nâest pas celui quâon impose, câest celui qui sâimpose. Pour commander aux hommes, il faut savoir se donner. [8] Ătre chef, ce nâest pas seulement faire une Ćuvre, câest surtout faire des hommes, les conquĂ©rir, les unir ; les aimer et en ĂȘtre aimĂ©.
EDITO- On ne dĂ©cide pas dâĂȘtre de droite, de gauche ou ni lâun ni lâautre: on constate quâon lâest devenu, pour dâinnombrables raisons qui ne sont pas toutes conscientes. Elire, câest choisir. Mais pourquoi ? Lâapparence physique joue moins quâon ne pourrait le craindre. Les dents blanches de Lecanuet ne pesĂšrent pas lourd
CommeĂ lâĂ©poque coloniale, le bon Arabe, câest celui qui ne se plaint pas et qui fait ce quâon lui dit de faire. Le bon Arabe, câest celui qui ne transforme pas le paysage avec sa langue, sa culture, sa religion. Le bon Arabe, câest celui qui choisit dâĂȘtre le meilleur en français plutĂŽt quâen arabe.
ulUqMwW. 355 109 191 146 317 316 339 295 5
choisit on d ĂȘtre celui qu on est